Green Spleen, le film

GREEN SPLEEN

Green Spleen, c’est avant tout la rencontre de trois personnes et un pari fou. Les personnes sont Antoine Perez, Nadhir El Arabi et Florent Tiberghien. Le pari quant à lui, c’est de réussir à produire un long métrage de qualité en s’émancipant des process de production classique.
Nadhir et Florent se sont rencontré en arrivant au Conservatoire Charles Munch. Très vite, ils ont compris tous deux qu’au délà d’une complicité évidente, ils avaient le même esprit entrepreneurial, et la même vision selon laquelle « on est jamais mieux servis que par soi même ». Très vite, l’idée de s’associer leur est venue. C’est ainsi qu’est né Kréon Production, leur société de production, avec laquelle ils avaient la ferme intention de produire des films à leur image : jeunes, indépendants et ambitieux.
Au moment où ils rentraient au conservatoire, Antoine en sortait. Ce dernier murissait depuis quelques années un projet de long métrage. Il souhaitait raconter sa génération, parler du passage à l’âge adulte, d’être perdu, de vouloir fuir à la campagne. Rapidement, le projet est arrivé aux oreilles de Nadhir et Florent. Quelques réunions plus tard, le chantier est lancé. Le film était quasi improductible, Antoine était très exigeant, il n’était pas question de faire un film avec trois bouts de ficelles. Cela tombe bien, ce n’est pas la mission de Kréon. Nadhir et Florent ont rassemblé leurs économies, et sont partis en production. A droite à gauche, ils sont allé chercher les jeunes pépites de leur génération, à l’image Danny Fonseca, au son Colin Favre Bulle et face à la caméra, Mathias Minne, Baudouin Sama, Margaux Bonin entre autres.
Le film est tourné dans 5 décors différents, avec une équipe de 20 personnes, en 14 jours au cours de chacun desquels le tournage a manqué de naufrager. Mais l’équipe a tenu bon. S’en sont suivis 2 ans de post production, financés par la sueur et les larmes des deux producteurs.
Au terme de tout cela, Green Spleen est né. Mais avec sa naissance est venu le confinement. Les festivals sont annulés, les sociétés de distribution n’achètent plus de films. On pourrait croire que cette belle histoire touche à sa fin, mais Antoine, Nadhir et Florent n’ont pas dit leur dernier mot...
Share by: